VERNISSÅGE
Jean Paul BOCAJ
&
Lilas DELAFOLIE
DIMĀNCHE 21 DECEMBRE 2025 à 11H00
Agence d'architecture Låurent PASCAL ARCHITECTE
Immeuble le REYMAR
239 place des TRITONS
34 280 LA GRANDE-MOTTE
VERNISSÅGE
Jean Paul BOCAJ
&
Lilas DELAFOLIE
DIMĀNCHE 21 DECEMBRE 2025 à 11H00
Agence d'architecture Låurent PASCAL ARCHITECTE
Immeuble le REYMAR
239 place des TRITONS
34 280 LA GRANDE-MOTTE
BOCAJ, père et fille ...
J’ai connu Jean-Paul BOCAJ dans les années 90. À l’époque, il avait déjà quelque chose d’une rockstar. Il fréquentait une boîte de nuit où existait une radio interne : Radio Alligator. Dans mon imaginaire, ce lieu ressemblait un peu au PARADISE de Brian de Palma : un monde à part, rock’n’roll, légèrement underground, avec un Cadillac qui sortait des mur de l’entrée, où se croisaient des artistes venus d’un peu partout, toujours à la marge, toujours en mouvement. C’est là que j’ai vu Lenny Kravitz pour la première fois, à l’occasion de la sortie de son tout premier album. J’écoutais l’artiste intervenait par Philippe DENAU. Et puis, de temps en temps, j’apercevais Jean-Paul BOCAJ. Il faisait partie des habitués. Toujours vêtu de noir, pas très grand, brun, entouré de gens qui lui ressemblaient, habillés de noir. Je n’aurais jamais osé l’aborder, pour moi c’était « l’Ārtiste aux portraits de femmes incroyables ». Je ne savais pas encore qu’un jour j’écrirais sur lui, sur son parcours, et que présenterais Lilas, sa fille de 22 ans.
La fascination de Jean-Paul BOCAJ pour les femmes est absolument éloquente.
Ce n’est pas aux Beaux-Arts de Paris qu’il a commencé à travailler le sujet, mais bien avant. Il était alors « nègre d’atelier » dans plusieurs ateliers d’artistes. Après avoir été dessinateur de presse, il assistait les artistes dans toutes les taches de l’atelier. C’était a l’époque la tradition. Il me disait : « J’adorais les gonzesses super belles des artistes pour qui je travaillais. Elles étaient bien plus belles que la moyenne ! »
Il a notamment suivi Jacques YANKEL, qui était alors au sommet de sa carrière, jusqu’en Ardèche, pour l’assister dans la création de ses œuvres dans son petit château. YANKEL travaillait beaucoup pour l’étranger, et de nombreuses femmes japonaises passaient par l’atelier. « Les Japonaises, fallait les voir ! Elles étaient vraiment très belles », se souvenait-il.
"Les femmes que je peint son CORROSIVES"
Lilas DELAFOLIE
Jean-Paul a d’abord travaillé à l’huile, puis à l’acrylique,
s’acharnant sur ses portraits de femmes dans un style déjà très POP. Jusqu’au jour où un ami publiciste lui montra un outil qui allait changer sa vie : l’aérographe. Dès lors, son travail s’en est trouvé transformé. Plus rapide, plus fluide, plus prolifique. L’aérographe devient son allié, presque son prolongement.
Jean-Paul BOCAJ peint la femme sous toutes ses coutures. Elle est libre, sensuelle, parfois provocante, tout en restant corrosive. Bien qu’il soit resté toute sa vie fidèle à ce même sujet, sa peinture, elle, n’a cessé d’évoluer. « Je ne peint pas que des femme ! Je peins aussi des cochons » Il rit. Il explore aussi d’autres médiums, comme la sérigraphie. Il a par exemple réalisé pour la ville de Mauguio une série de portraits de femmes andalouses en mouvement, très colorées.
Un jour, en discutant avec des amis, j’ai appris que Jean-Paul BOCAJ avait une fille de 22 ans, Lilas, qui dessinait de petits portraits. Cette information m’a immédiatement interpellé : que pouvait bien produire la fille d’un artiste POP ?
Lilas DELAFOLIE , c’est le nom de sa mère, ce n’est pas un pseudonyme. Un hasard incroyable. Cela aurait pu être un nom d’artiste, mais non : c’est le sien par emprunt à sa mère. Depuis l’enfance, elle baigne totalement dans un univers artistique POP, aux côtés d’une sœur plus âgée de quinze ans, qui l’a influencée et inspirée, et de l’atelier de son père. Jusqu’au jour où elle a elle-même franchi le Rubicon et commencé à produire. J’ai donc décidé d’appeler Lilas DELAFOLIE. Nous avons longuement discuté. Elle réalise de petits portraits sur du papier issu de vieux livres imprimés, toujours au même format, 10 × 15 cm. Elle dessine partout : en voyage, en déplacement, toujours avec son papier sur elle. Elle dessine tout le temps.
Lilas DELAFOLIE
À ma grande surprise, j’ai découvert que Lilas organisait régulièrement des expositions collectives avec ses amis. On y croise un peintre, une photographe, un ami qui tient un stand de sérigraphie, un autre qui présente de la bande dessinée, une copine qui peint… Le tout accompagné d’un DJ qui donne le rythme à l’exposition. J’étais abasourdi.
Lilas avait recréé, à sa manière, à Montpellier, une FACTORY digne de Warhol et ses amis des années 70. Quand je lui ai dit, elle m’a répondu : « Oui, c’est exactement ça. »
L’exposition aura lieu le
21 décembre
de 11 h à 16 h.
Jean-Paul BOCAJ à aujourd’hui les cheveux blanc, et ses vêtement sont très colorés. Il présentera des œuvres récentes de 2025, dont une toile montrée en exclusivité pour la première fois pour le vernissage. Sa fille, Lilas, exposera un mur entier de ses dessins : des femmes allongées, des portrait au feutre, au POSCA, à l’acrylique aquarelle, tracées sur du papier imprimé.
239, place des TRITONS
34280 LA GRANDE MOTTE
06 87 37 54 66
Venez nombreux. Il n’y a pas d’invitation nominative. L’événement est entièrement gratuit, à l’image de la générosité des deux artistes présenté
A ne pas rater.
Quand je lui ai expliqué que Les Enfants Sauvages état une galerie éphémère, une exposition qui ne durerait que quinze jours, elle a adoré l’idée. Pas de galerie ouverte toute la semaine : tout se joue le jour du vernissage. Elle a aimé ce caractère furtif, transitoire de l’événement. Et de mon côté, j’ai immédiatement aimé l’idée de réunir, pour une même exposition, les œuvres d’un père et de sa fille. Tout deux des Enfants Sauvages.